Ce site regroupe des contributions en français de bidouilleurs, bricoleurs, électroniciens, adeptes de bidouillabilités, pour faire court : de passionnés du « fait soi-même ».
L’utilisation de mon affleureuse génère beaucoup de poussières difficiles à capter. Pour améliorer la récupération des poussières, j’ai modelé un capot à l’aide de freecad.
De part la forme de la pièce, l’impression de supports est indispensable. Le connecteur pour l’aspirateur est standard et fait 35mm.
L’impression est réalisée en ABS avec des couches de 0.2mm.
La pièce est disponible en téléchargement sur Thingiverse.
Après avoir utilisé quelques années mon ancienne imprimante 3D, je voulais en construire une plus précise et surtout plus fiable. Pas de réglage et d’ajustement sans fin comme la précédente. Simplicité et fiabilité. Je dispose maintenant d’un petit tour et d’une petite fraiseuse ce qui me permet de fabriquer des pièces précises en acier ou aluminium.
La nouvelle imprimante sera donc quasi intégralement en aluminium avec un design proche de la Prusa i3. Je conserve le principe de l’extrudeur déporté (bowden) pour avoir une tête d’impression légère et vibrant moins.
. Première étape, les tiges trapézoïdales du portique supportant l’axe X et Z sont percées pour être emboîtées / collées directement sur les arbres des deux moteurs Nema 17.
Perçage des vis trapézoïdales
Les vis sont collées sur l’arbre des moteursLe chassis
L’axe Y
Monté sur des plaques en alu épaisses, il est ajustable et renforce la rigidité de l’imprimante.
Supports de roulements pour Y
Simple mais efficace comme fixation.
Fraisage d’un des blocs pour X
C’est parti pour quelques copeaux.
Le bloc intégrant roulement et support moteur pour X
Préparation du tendeur de courroie pour X
le tendeur en place
La courroie est bien tendueFraisage d’un bloc de POMC
la fixation du chariot X portant Z
De rares plans sont réalisés avec LibreCAD.
Préparation des supports moteurs de Z
Tests de position du portiqueAvec le plateau YFabrication d’un support d’extrudeurL’extrudeur et son support
Le support est fabriqué rapidement à l’aide de la fraiseuse. Pour l’extrudeur, il est acheté. Sa fabrication ne serait pas rentable.
Le tendeur de courroie pour Y
Le portique X avec un capteur à induction et l’extrudeur
Un capteur à induction permet un nivellement automatique du plateau. Le firmware marlin gère une matrice de 9 points pour calculer l’assiette et la déformation éventuelle du plateau chauffant en aluminium.
Préparation de l’électroniqueIntégration d’un raspberry avec Octopi et d’un relais pour piloter l’alimentation
Un raspberry pi 3, une webcam et un relais viennent compléter le pilotage à distance de la machine. Via un navigateur web ou avec l’application mobile Printoid. Top !
Le pilotage à distance avec Octopi
L’imprimante est dans le garage et peut être ainsi surveillée à distance.
Le câblage avanceLe moteur de l’extrudeur
Vu le prix de 6$, inutile de chercher à le fabriquer.
Prête pour des testsRuban de LED intégré dans le chassis en aluminiunPremier « torture test »Coin coin
Les étapes qui restent à faire: Finir le carénage de l’imprimante, installer un ventilateur sur le portique X, réaliser quelques pièces pour améliorer l’imprimante: une chaîne porte câble, un boitier pour l’écran LCD, un cache pour le relais…
Les résultats sont à la hauteur de mes attentes, l’imprimante est fiable et la résolution à 0.1mm est atteinte sans problème à la vitesse de 80mm/s.
Depuis la modification de l’implantation de certains radiateurs sur mon circuit de chauffage central, j’ai provoqué le déplacement des boues présentes dans les radiateurs. Cette boue, poussée par la pompe de circulation arrive jusqu’à la chaudière où elle peut obstruer la vanne 3 voies ou l’échangeur. J’ai donc décidé d’installer un filtre cyclonique Sentinel Eliminator (lien pour l’acheter sur Amazon.fr)
Comment ça marche: voir la vidéo du fournisseur.
Simple à installer bien que dans mon cas, il faut pouvoir faire une brasure forte. Vous pouvez aussi opter pour des raccords « olive » si vous ne voulez / savez pas souder.
En faut de l’escalier, il nous fallait un brise vue. Il me restait quelques planches de bardage en Douglas. Pourquoi ne pas les utiliser pour ça ?
Deux montants en pin classe 4 seront vissés avec des vis autoforantes sur le support métallique de l’escalier.
Les montants sont rainurés à la défonceuse pour accueillir les planches de douglas qui viendront à 45°. Excepté pour les 3 premières qui pour des raisons de sécurité seront placées à la verticale.
Un gabarit bricolé permet de guider la défonceuse équipée d’une fraise à copier.
On teste alors l’installation des planches.
Les planches du bas sont collées à la colle PU.
Le cadre est ensuite vissé sur le support métallique.
Il ne reste plus qu’à insérer et coller à la colle PU l’ensemble des lames.
Voilà après quelques heures de travail, c’est terminé. Il rempli parfaitement sont office de brise vue et ne limite pas le passage de la lumière étant donné son orientation.
Ne trouvant rien qui nous convienne pour mettre la TV dans un angle du salon, nous allons fabriquer un meuble simple permettant de fixer la TV et de poser les différentes box internet en cachant au maximum les câbles et autres éléments peu esthétiques.
Le meuble sera réalisé à partir de contreplaqué de 15mm dont les chants seront couverts par des baguettes en sapin.
Chaque tablette du meuble sera constituée de deux planches de CTP de 15mm espacées de 10mm assemblées autour d’une baguette en T qui habillera le chant. Les feuilles sont découpées directement aux bonnes dimensions à l’aide de la scie plongeante sur guide.
Les profils en T sont créés à la scie sur table à partir d’un tasseau de sapin.
Les deux parties en CTP sont collées et pointées sur le profil en T
La colle sèche en attendant la mise en peinture.
Dans le salon, les prises sous le meuble sont refaites et l’immonde prise du câble est remplacée par une version encastrée.
Le câble arrivera par dessous (le garage) dans une nouvelle gaine.
La nouvelle prise en place. C’est déjà plus sympa.
Les étagères sont fixées au mur à l’aide d’ancrages chimiques. C’est facile à poser et très résistant.
Des trous sont faits sous les étagères afin de pouvoir passer une clef pour serrer les écrous.
Des inserts en laiton sont fabriqués pour renforcer le passage des boulons de fixation.
On vérifie que tout est OK.
Les deux étagères sont fixées.
La TV est fixée sur un support triangulaire vissé au mur. L’angle est choisi pour que la TV soit parfaitement visible depuis le canapé. J’en profite pour placer toutes les alimentations électriques, routeur, raspberry et autre appareil dans le logement créé par ce support. Tout sera caché derrière la TV et bien aéré puisqu’il restera ouvert sur le dessus.
Les multitools leatherman acceptent des embouts de tournevis dans un format spécial. Ils ne sont pas donnés et le tournevis ainsi formé est très court ce qui est peu pratique dans certains cas.
On trouve des portes embouts « classiques » permettant d’utiliser les embouts hexagonaux standards.
Mais 20€ dans un accessoire aussi simple c’est un peu exagéré. On va s’en fabriquer un en quelques minutes avec un porte embout standard qui traînait dans un tiroir.
Avec un coup de meuleuse d’angle on va meuler deux bords opposés pour qu’il soit utilisable dans le leatherman
Et voilà, il n’y a plus qu’à l’insérer dans le leatherman
Avec un embout nous voilà en possession d’un vrai tournevis.
Il me restait quelques planches de Douglas après la pose du bardage sur la maison. Pourquoi ne pas en faire une table ?
Je vais faire un cadre en acier mécano soudé avec un dessus en planches de douglas.
L’acier est acheté chez en revendeur pro (Rubion). Le cadre est en 80×40 et les pieds en 60×60. La table fait une dimension de 1800×800. Le coût d’achat est d’environ 100€ d’acier + le bois et la peinture que je possède déjà.
Le cadre est soudé avec un petit poste inverter GYS GYSMI 80p (soudure à l’électrode enrobée)
Les soudures sont meulées et le cadre peint avec une peinture métal pour extérieur. Des bouchons plastiques ferment les pieds en haut et en bas pour éviter la rouille sur les parties non peintes.
A l’entrée du Salon, on avait une ancienne porte qui donnait sur la cage d’escalier. Après-avoir enlevé celle-ci, on s’est dit que ce serait sympa d’ouvrir le salon sur la cage d’escalier avec une verrière style « atelier ». Qu’à cela ne tienne, un bon coup de massette, quelques morceaux de sapin, un peu d’acier et de verre…
La fameuse porte. oui, j’ai commencé à casser…
Vu côté escalier. Loi de l’emm… maximum, il y a un interrupteur sur la cloison à casser…
Badabooum…
L’encadrement est nettoyé et plâtréL’encadrement est renforcé par un chassis en sapinLa verrière est réalisée avec des cornières et des T en acier. Tout est soudé à l’arc, y compris les par-closes. J’utilise un petit poste GYS GYSMI 80P.
Les soudures sont meulées
On teste que tout rentre. L’interrupteur a été replacé sur le mur (fil rallongé dans la boite de dérivation en haut du mur)Une peinture métal est appliquée au pistolet
L’encadrement est peintle chassis est vissé en place et les verres collés entre le chassis et des par-closes acier colléesVentouse et colle spéciale sont requis
C’est terminé
Le coût de revient est d’environ 100€ pour l’acier et 100€ pour le verre, ce qui reste très correct pour une verrière sur mesure qui fait environ 100 x 125cm. La plupart du matériel vient de chez LeroyMerlin, sauf le verre qui a été acheté dans une miroiterie (verre std 6mm avec bords dépolis).
Je suis très content du résultat et ne regrette pas du tout l’investissement et le temps passé aucun rétrolien